Type de cheveux qui nous va : comment le déterminer ?

2 décembre 2025

Jeune femme pensant devant un miroir dans un salon lumineux

Selon le code génétique, la texture capillaire peut se révéler imprévisible : un même individu peut afficher une chevelure raide sur les tempes et des boucles serrées à la nuque. Les standards de beauté imposés n’aident pas à démêler cette complexité et poussent parfois à des choix capillaires à contre-emploi. Pourtant, la clé d’un style réussi se niche dans la compréhension pointue de sa propre nature de cheveux.

Les morphologies du visage ne réagissent pas toutes de la même manière aux volumes et aux styles. Certains visages tirent parti d’une frange ou d’une coupe effilée, d’autres s’épanouissent avec des longueurs ou une masse travaillée sur les côtés. Un cheveu épais sera capable d’adoucir une mâchoire marquée, alors qu’une fibre fine souligne la délicatesse d’un visage ovale. Les règles d’équilibre varient, elles, selon la texture, la forme du visage et le rapport à l’entretien.

Les systèmes de classification, bien plus précis qu’il n’y paraît, s’intéressent à la texture, certes, mais aussi à la densité, la porosité, la forme de la boucle. Savoir identifier ces critères évite bien des déconvenues devant le miroir, que ce soit pour choisir une coupe ou bâtir une routine de soins cohérente.

Pourquoi bien connaître son type de cheveux change tout

Se pencher sur la nature de ses cheveux bouleverse le rapport qu’on entretient avec sa coiffure. Car le type de cheveux ne relève pas seulement du style : il conditionne la routine capillaire, influence le choix des produits, détermine la fréquence et la nature des soins. Texture, épaisseur, densité, activité des glandes sébacées, chaque détail pèse dans la balance et oriente les gestes quotidiens.

Plusieurs éléments se conjuguent pour façonner le type de cheveux. La génétique donne le ton, bien sûr. Les hormones chamboulent parfois la texture au fil de la vie, grossesse, ménopause, puberté. L’âge fait son œuvre sur l’hydratation et la forme, tandis qu’alimentation ou traitements médicaux peuvent transformer la fibre en profondeur. Les cheveux reflètent l’état général, parfois même avant les autres signes.

Un passage en salon pour un diagnostic capillaire permet d’identifier texture, épaisseur, densité et d’adapter la sélection de soins capillaires : shampoings ciblés, masques adaptés, sérums ou huiles sur mesure. Fini les routines à l’aveugle, place à un accompagnement qui colle à la réalité du cheveu.

Voici comment adapter vos soins selon votre profil capillaire :

  • Cheveux fins : optez pour des formules légères, qui n’écrasent pas la fibre.
  • Cheveux épais ou crépus : privilégiez les textures riches, nourrissantes, pour discipliner et renforcer.
  • Cuir chevelu gras : orientez-vous vers des soins rééquilibrants, qui respectent la peau sans la décaper.

Maîtriser son type de cheveux, c’est apprendre à anticiper et à corriger le tir avant que la fibre ne s’abîme. Le cheveu ne triche pas. Il parle, il réagit ; il faut simplement savoir l’écouter.

Cheveux raides, ondulés, bouclés, crépus : comment reconnaître le vôtre facilement

Pas besoin de matériel sophistiqué : un miroir, une mèche propre, et l’observation attentive suffisent. La méthode André Walker, référence mondiale, classe la chevelure en quatre grandes familles, chacune divisée en nuances. Résultat : un panorama complet des textures, du plus lisse au plus crépu.

Voici les principales catégories à retenir :

  • Cheveux lisses (type 1) : droits, brillants, souvent robustes. On distingue le 1A, ultra-fin et souple, du 1C, épais et très lumineux. Ces cheveux ont tendance à regraisser rapidement.
  • Cheveux ondulés (type 2) : la fameuse forme en S, plus ou moins marquée. Le 2A affiche une vague discrète, tandis que le 2C offre volume et ondulation affirmée, parfois des frisottis. L’épaisseur varie du moyen au dense.
  • Cheveux bouclés/frisés (type 3) : des boucles larges ou serrées, souples ou en tire-bouchon. Le 3A a une boucle détendue, alors que le 3C présente une spirale compacte et volumineuse. La fibre est le plus souvent sèche et réclame de la définition.
  • Cheveux crépus (type 4) : une courbe très serrée, en Z ou en spirale minuscule. Les sous-types 4A, 4B et 4C diffèrent par l’intensité de la boucle. Ces cheveux sont fins, fragiles, sujets à la sécheresse.

Pour affiner le diagnostic, d’autres paramètres entrent en jeu : texture (fine, moyenne, épaisse), densité (nombre de cheveux par cm²), nature du cuir chevelu (normal, gras, sec, mixte). La réflexion de la lumière, la capacité à garder une forme ou l’effet masse sont autant d’indices. Un coiffeur saura pousser l’analyse, mais rien n’empêche de s’entraîner chez soi, cheveu entre les doigts, pour un premier état des lieux.

Et si on parlait morphologie : trouver la coupe qui sublime votre visage

Identifier la forme de son visage, c’est la base de tout conseil avisé en salon. Ovale, cœur, rond ou carré : chaque morphologie appelle une stratégie différente pour équilibrer les volumes et mettre les atouts en avant. L’ovale, caméléon par excellence, accepte toutes les audaces. Les visages ronds gagnent à être étirés par des lignes verticales, des dégradés, un peu de hauteur. Un visage carré s’adoucit grâce à des contours flous, des mèches vaporeuses, un travail autour de la mâchoire.

Certains détails orientent les choix :

La largeur du front, la forme de la mâchoire, la proportion du menton. Un front généreux apprécie une frange subtile ou une mèche de côté, tandis qu’un menton marqué s’équilibre avec une coupe mi-longue, légèrement effilée. Le visage en cœur, quant à lui, s’épanouit dans les volumes placés sous le menton, sans surcharge sur le haut de la tête.

Pour chaque morphologie, certains styles se détachent :

  • Visage ovale : toutes les longueurs sont permises.
  • Visage rond : privilégiez les dégradés, la raie latérale, du volume sur le dessus.
  • Visage carré : optez pour des ondulations, du mouvement, des pointes effilées pour adoucir la mâchoire.
  • Visage en cœur : misez sur des longueurs sous le menton, des mèches encadrant le visage.

Mais attention, la matière compte autant que la forme. Un carré strict sur cheveux bouclés, c’est l’assurance d’un effet boule. Sur cheveux raides, en revanche, la coupe se structure nettement. L’équilibre se trouve dans l’accord entre la nature du cheveu et la morphologie du visage.

Homme d age moyen lisant un magazine en terrasse de café

Des exemples concrets pour matcher coupe et type de cheveux au quotidien

Observer avec attention son type de cheveux éclaire les décisions, du choix de la coupe aux gestes d’entretien. Un cheveu raide, classé type 1, se prête bien aux formes structurées : carré graphique, frange nette, ou longueurs effilées qui mettent en valeur la brillance naturelle. Sur une texture fine (1A), l’ultra-court dynamise le port de tête sans alourdir. Les fibres plus épaisses (1C) supportent mieux les coupes longues et droites.

Les cheveux ondulés, type 2, aiment les coupes dégradées et les longueurs souples. Un mi-long flou, une mèche indisciplinée, voilà ce qui fait vibrer la vague. L’épaisseur moyenne (2B) facilite le coiffage, tandis que le cheveu épais et ondulé (2C) prend tout son sens avec un effet wavy naturel, soutenu par des masques hydratants pour préserver la définition.

Les chevelures bouclées ou frisées (type 3) nécessitent des coupes en couches, des longueurs qui descendent sous l’épaule. Les boucles larges (3A) s’épanouissent dans un dégradé aérien ; les 3C, plus serrées, doivent être allégées à la nuque pour garder du ressort. La routine ne s’improvise pas : shampoing doux, masque nourrissant, crème coiffante adaptée sont de mise.

Les cheveux crépus, de type 4, demandent des coupes arrondies, des coiffures protectrices, une vigilance particulière sur l’hydratation. Le twist-out ou l’afro sculpté affirment le style sans fragiliser la fibre.

Pour résumer les associations les plus efficaces :

  • Raides : privilégier les coupes franches, entretien minimaliste.
  • Ondulés : jouer sur les dégradés, les longueurs fluides, miser sur les soins réguliers.
  • Bouclés/frisés : adopter les coupes par couches, hydrater et discipliner avec des produits adaptés.
  • Crépus : opter pour des formes arrondies, alterner coiffures protectrices et soins riches.

Un diagnostic en salon affine encore l’approche. Texture, épaisseur, densité : rien ne remplace ce regard de pro pour ajuster la coupe et la routine à la vraie vie des cheveux, et donner à chaque mèche la place qu’elle mérite.

Au bout du compte, il n’existe pas de solution universelle. Mais il y a un terrain de jeu unique, celui de votre fibre, de votre visage, de vos envies. Oser l’exploration, observer, ajuster : là réside le secret d’une chevelure qui inspire et qui vous ressemble.

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